“Le refuge de l’exilé”
par Daniel Desruisseaux
aux Editions Les 3 Colonnes
Connaissez-vous vraiment Bruxelles, non pas la capitale de l’Europe, avec ses institutions européennes et ses fonctionnaires aseptisés, qui vivent entre eux comme des Molochs. Non, le vrai Bruxelles, la ville qui se cache derrière ses murs de briques noires et murmure des secrets au cœur de ses ruelles pavées. Millénaire, mystérieuse, mais toujours attachante. Nos héros le pensaient. Ils croyaient que la ville se résumait à ce qu’on voulait bien leur montrer. Erreur fatale. Lorsqu’un tableau s’évapore, une œuvre d’art qui semblait anodine, pour le retrouver, Daniel et Didier se retrouvent entraînés dans un jeu de piste qui les mènera bien au-delà de ce qu’ils imaginaient, hanté par des personnages qui avaient marqué l’Histoire. Mais pourquoi ce tableau en particulier ? Pourquoi eux ?
Et surtout, qui les manipule ?
Daniel Desruisseaux
Daniel Desruisseaux, bruxellois timide, fragile et secret, trouve la force de s’endurcir et de se libérer grâce à l’art – à la peinture en particulier (prix Isidore Verheyden) – et aux expériences tragiques qui ont jalonné sa vie, comme l’assassinat de son grand-père révolutionnaire et celui de sa propre mère des années plus tard. Ses expériences professionnelles l’ont mis en contact avec des personnalités inspirantes et célèbres qui l’ont aidé à décomplexer sa différence et à l’accepter pleinement. Après un mariage raté duquel naît une fille, il découvre ses véritables attirances et rencontre Didier, son âme soeur, cet éternel adolescent toujours un appareil photo à la main, devenu la deuxième moitié de lui-même et avec lequel il s’est marié. Toujours influencé par Magritte et Delvaux, c’est la nature qui l’inspire et le rassure, ici ou ailleurs.