“La sourde violence des rêves”
par K. Sello Duiker (traduit par Jean-Yves Kruger-Katelan)
aux EDITIONS ZOE
La ganja que fume Tshepo finit par le conduire dans un sinistre hôpital psychiatrique, dont il ressort sans un sou. Il a vingt-trois ans, à lui la ville du Cap, où il découvre une sexualité nouvelle, solaire et mystique. Quant à Mmabatho, sa meilleure amie, elle s’apprête à mener de front ses débuts de comédienne et une relation amoureuse plus sérieuse que prévu.
Ce roman fleuve bruissant de voix raconte l’entrée de jeunes noirs dans l’âge adulte et leurs combats dans un monde de violence et de préjugés qu’ils croyaient abolis en même temps que l’apartheid.
K. Sello Duiker
L’enfance de K. Sello Duiker (1974-2005) se passe à Soweto, le plus grand des townships sud-africains, célèbre pour ses émeutes contre l’apartheid. Mais Duiker grandit dans une famille de moyenne bourgeoisie, ses parents sont universitaires et un de ses aïeuls est métis: il se sent entre deux races comme on dit entre deux chaises. Il a vingt ans quand Nelson Mandela devient le premier président de l’Afrique du Sud multiraciale. Il se suicide à l’âge de 30 ans.